Le musée Louis Jourdan
Ouvert du 14 mai au 16 octobre 2022
Samedi et dimanche de 14 h 30 à 17 h 30
Place Louis Jourdan
Tarifs : 2,50€ individuel / 2€ groupes (à partir de 10 personnes)
Le musée :
Créé à Saint-Paul-de Varax en 1960 pour accueillir la quarantaine de tableaux de Louis Jourdan légués à la commune par sa veuve, le musée ouvre en 1962. Il est classé « Musée de France »,
Après avoir occupé l'ancienne cure où le peintre avait résidé, il est situé dans le lieu actuel depuis 2008,
La collection se compose essentiellement de tableaux de Louis Jourdan mais également de quelques œuvres de ses amis peintres : J Migonney, Morisot et Villon. Différents objets lui ayant appartenu renforcent la présence de l'artiste dans « son »musée.
Hors les murs : Une balade pédestre (2 à 3h de marche), balisée de pupitres explicatifs , permet de découvrir les lieux peints par l'artiste.
L'homme :
Louis Jourdan naît à Bourg-en-Bresse le 7 Mars 1872 dans une famille modeste ; son père, Claude Jourdan, est jardinier, sa mère, Françoise Gauthier couturière. Il passe son enfance dans sa ville natale et montre très tôt des dispositions pour le dessin. A quinze ans, il présente ses croquis à Léon Dallemagne, peintre réputé de l'Ain quiles critique assez sévèrement.
En 1888, son père l'envoie travailler à Lyon comme garçon coiffeur. Il partage alors son temps entre son métier et sa passion pour la peinture et se lie alors avec de jeunes peintres dont A. Morisot, E Villon et J. Migonney, autre Burgien.
Ce petit groupe se retrouve à Saint Paul de Varax , au cours d'escapades dominicales, pour peindre au bord des étangs ou dans les bois » et déjeuner à l'auberge de la Mère Mande. Durant cette période,il fréquente le musée des Beaux Arts, découvre Corot et l'Ecole Lyonnaise de Peinture. Il maîtrise de mieux en mieux son art au fil des années et peut bientôt s'y consacrer totalement. En 1896, il expose pour la première fois au salon des artistes lyonnais puis au salon des artistes Français en 1902.
En 1907, il s'installe à Paris mais revient chaque année à Saint Paul de Varax dont les paysages sont la source de son inspiration ; il y travaille de Mai à Septembre à partir de 1915, sur des œuvres qu'il terminera dans son atelier parisien, Rue Théodore Deck (sixième arrondissement). Dans ce village qu'il aime, il loue d'abord la maison Martin puis l'ancienne cure de 1932 à 1945.Les Varaxois le croisaient sur les chemins du village ou au bord des étangs, tableau dans le dos, musette en bandoulière, fumant sa pipe et chaussé de sabots bressans.
Alors qu'il est « artiste peintre aux armées » en 1917 il épouse Julia Eugénie Désaveines qui l'accompagnera toute au long de sa vie.
Son œuvre est désormais reconnue et il rencontre la notoriété:on retrouve son nom dans de nombreuses expositions en France et à l'étranger (Angleterre 1923, Québec 1924...), membre du jury de la Société des Artistes Français, vice président de l'Association des Peintres Paysagistes de France, médaille d'or au salon de Paris, médaille d'honneur au Salon des Artistes Français pour « La coupe dans les bois de Varax» en 1946. Il reçoit la légion d'honneur au titre des Beaux Arts en 1927.
Louis Jourdan décède le 3 Mai 1948 à Paris et repose dans la partie ancienne du cimetière de Bourg-enBresse (n° 489)
Le peintre :
Peintre paysagiste autodidacte, son œuvre se compose essentiellement de paysages de Saint Paul de Varax.Il se forme sans maître à partir des valeurs traditionnelles héritées du XIXè siècle. Il ne s'inscrit pas dans les grands courants d'avant-garde au début du XXè siècle.Pourtant il s'inspire discrètement de ces évolutions picturales dans son œuvre.
Ses thèmes de prédilection sont la nature et la vie agricole, le village. On peut souvent remarquer la présence discrète de l'homme ou de l'animal dans ses tableaux ; ces silhouettes anonymes nous donnent une indication d'échelle mais peut-être nous indiquent-elles également que c'est l'homme qui construit le paysage ; Ne témoignent-elles pas de l'harmonie entre l'homme et le paysage dans lequel il vit ?
Les talents de dessinateur de l'artiste se retrouvent dans ses œuvres et il a su trouver à partir de 1915 environ un langage personnel pour exprimer sa vision du paysage : des toiles très construites et équilibrées, une composition souvent horizontale avec des surfaces fermes, véritables points d'appui aux verticales. L'équilibre des plans est accentué par des jeux d'ombres et de lumières .
Sa palette est sobre, composée de verts, de roux et de bruns. Il travaille la matière par touches qui épousent la forme , tantôt légères pour la végétation, tantôt empâtées pour la terre.
Créé à Saint-Paul-de Varax en 1960 pour accueillir la quarantaine de tableaux de Louis Jourdan légués à la commune par sa veuve, le musée ouvre en 1962. Il est classé « Musée de France »,
Après avoir occupé l'ancienne cure où le peintre avait résidé, il est situé dans le lieu actuel depuis 2008,
La collection se compose essentiellement de tableaux de Louis Jourdan mais également de quelques œuvres de ses amis peintres : J Migonney, Morisot et Villon. Différents objets lui ayant appartenu renforcent la présence de l'artiste dans « son »musée.
Hors les murs : Une balade pédestre (2 à 3h de marche), balisée de pupitres explicatifs , permet de découvrir les lieux peints par l'artiste.
L'homme :
Louis Jourdan naît à Bourg-en-Bresse le 7 Mars 1872 dans une famille modeste ; son père, Claude Jourdan, est jardinier, sa mère, Françoise Gauthier couturière. Il passe son enfance dans sa ville natale et montre très tôt des dispositions pour le dessin. A quinze ans, il présente ses croquis à Léon Dallemagne, peintre réputé de l'Ain quiles critique assez sévèrement.
En 1888, son père l'envoie travailler à Lyon comme garçon coiffeur. Il partage alors son temps entre son métier et sa passion pour la peinture et se lie alors avec de jeunes peintres dont A. Morisot, E Villon et J. Migonney, autre Burgien.
Ce petit groupe se retrouve à Saint Paul de Varax , au cours d'escapades dominicales, pour peindre au bord des étangs ou dans les bois » et déjeuner à l'auberge de la Mère Mande. Durant cette période,il fréquente le musée des Beaux Arts, découvre Corot et l'Ecole Lyonnaise de Peinture. Il maîtrise de mieux en mieux son art au fil des années et peut bientôt s'y consacrer totalement. En 1896, il expose pour la première fois au salon des artistes lyonnais puis au salon des artistes Français en 1902.
En 1907, il s'installe à Paris mais revient chaque année à Saint Paul de Varax dont les paysages sont la source de son inspiration ; il y travaille de Mai à Septembre à partir de 1915, sur des œuvres qu'il terminera dans son atelier parisien, Rue Théodore Deck (sixième arrondissement). Dans ce village qu'il aime, il loue d'abord la maison Martin puis l'ancienne cure de 1932 à 1945.Les Varaxois le croisaient sur les chemins du village ou au bord des étangs, tableau dans le dos, musette en bandoulière, fumant sa pipe et chaussé de sabots bressans.
Alors qu'il est « artiste peintre aux armées » en 1917 il épouse Julia Eugénie Désaveines qui l'accompagnera toute au long de sa vie.
Son œuvre est désormais reconnue et il rencontre la notoriété:on retrouve son nom dans de nombreuses expositions en France et à l'étranger (Angleterre 1923, Québec 1924...), membre du jury de la Société des Artistes Français, vice président de l'Association des Peintres Paysagistes de France, médaille d'or au salon de Paris, médaille d'honneur au Salon des Artistes Français pour « La coupe dans les bois de Varax» en 1946. Il reçoit la légion d'honneur au titre des Beaux Arts en 1927.
Louis Jourdan décède le 3 Mai 1948 à Paris et repose dans la partie ancienne du cimetière de Bourg-enBresse (n° 489)
Le peintre :
Peintre paysagiste autodidacte, son œuvre se compose essentiellement de paysages de Saint Paul de Varax.Il se forme sans maître à partir des valeurs traditionnelles héritées du XIXè siècle. Il ne s'inscrit pas dans les grands courants d'avant-garde au début du XXè siècle.Pourtant il s'inspire discrètement de ces évolutions picturales dans son œuvre.
Ses thèmes de prédilection sont la nature et la vie agricole, le village. On peut souvent remarquer la présence discrète de l'homme ou de l'animal dans ses tableaux ; ces silhouettes anonymes nous donnent une indication d'échelle mais peut-être nous indiquent-elles également que c'est l'homme qui construit le paysage ; Ne témoignent-elles pas de l'harmonie entre l'homme et le paysage dans lequel il vit ?
Les talents de dessinateur de l'artiste se retrouvent dans ses œuvres et il a su trouver à partir de 1915 environ un langage personnel pour exprimer sa vision du paysage : des toiles très construites et équilibrées, une composition souvent horizontale avec des surfaces fermes, véritables points d'appui aux verticales. L'équilibre des plans est accentué par des jeux d'ombres et de lumières .
Sa palette est sobre, composée de verts, de roux et de bruns. Il travaille la matière par touches qui épousent la forme , tantôt légères pour la végétation, tantôt empâtées pour la terre.
Le musée
Les tableaux
La balade pédestre
Explication de la balade pédestre à télécharger ci dessous